vendredi 14 septembre 2012

Le son et son intention.




Tout comme un regard, le son est une intention. Fait de l'envie qui fuit des tuyaux plein bar. C'est comme ça, le son et son intuition, projeté comme une libido lubie, l'aspiration à sentir les secrets qui font vibrer, l'appétit des émotions et l'intérieur des émois, sans tabous, carrément déballés. Wahouuu.

Le son, et sa soif pornographe des espaces à envahir. Bien sur bien sur bien sur il y à là lalalaa la technique, la maitrise, l'expertise, l'expérience le self control et tout le tralala mais mais mais, mais celle-ci ne vaut quequick face à ce désir de faire résonner ce qui est caché - le trésor d'une intimité, la cachette des exotismes de fée ; et l'électricité qui grise.
Tiens ? Voilà les corsages de la réalité visités par l'acoustique idéale et si mutine, ce bel air d'été, chaud et volatile. Un instant là, un autre ici - et tout ce qui chatouille - le temps de l'apercevoir le temps de le voir, et s'évaporer et s'enfuir, ne plus revenir et mieux se faire désirer.

...

L'art du son. L'histoire des invisibles caresses qui parcourent qui glissent et se faufilent, la sensation partagée d'une délicieuse odeur de cœur, l'exploit fière à bras des aventuriers de passions, perdus dans la carte des tendresses et sans repères au milieu de ce repaire. Pas de vade-mecum, mais, quand même, à l'écoute d'un frisson ou d'une attention car ouioui la beauté des connivences et des grands ensembles vaut le bon plan ; sonson, sacré filou qui s'infiltre et s'immisce, en loucedé, en lascar chapardeur et qui siffle cet air de rien au bord d'une oreille à l'orée d'une lèvre et dans les recoins incognita des corps inconnus au sensible cajolés.

Le son n'est pas un patin, m'enfin ! Une simple approche, le flirt délicat discret de ce qui aimerait renverser l'esprit, parfumer le temps qui passe d'une idée de vivre dénudée et admirée. La carotte des amoureux de plein air, du bécot sans s'en faire, comme voler sans ailes dans le ciel immense et silencieux de la belle contrée désirée.

Tout y est. Rien à cacher. Mais mystère, coin de paradis, le son et sa saveur ensoleillée. Pardi.


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