vendredi 5 octobre 2012

La machine à désirer.





Aléa des désirs d'une machine à dessiner, entre les lignes se faufilent les ébats astrophysiques, grands élans des envies abandonnés. Images décomposés et traits à peine esquissés, un trouble qui nait, d'un rouge des ors, cœur paumé et fantasme de papier, on dirait que de ce coup de dés surgit l'histoire déshabillée.

Bijoux sonores, bijoux sonores...

Reste une châtaigne de crayon sur le bulletin, un souvenir figé, capturé et léger. Le geste d'une lubie libido à dessiner l'intuition et ce pêché mignon.


Jaune et bleu mêlés, une bande désignée qui se marre au strip-tease des idées. Allez, faut laisser aller, doigts et pensées, voler, parmi les mots qui jaillissent des regards jamais oubliés.
Cambre, cambre, cambre l'ambre et mémoires...
Osés, mélangés, oranges et noirs desseins qui s'agrippent et s'espèrent sans fins dans les intérieurs tapissés de sensualités. Un théâtre de beautés inavouées.


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