lundi 12 novembre 2012

Et vive les nouveaux jouets.




Les musiciens non-traditionnels, malpropres de l'enseignement et ravi des sentiers, sont tous des enfants devant les trouvailles de chine et d'ailleurs. Yahuuuuuuuuuu. C'est quoi ce truc, oh la la, dis, ça fait bizzzzzzzzzzzzzzzz et shhhhhhhwaaaaaaaaaaaaa et ffffffuuuiiiiiiiiiiii et gggggrrrrroooooorrrrrrrrrrrr et tzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz et pof, ben ça. C'est géant c'est d'enfer ; ça le fait. 
Car ses musiciens là ne s'intéressent qu'aux particularités. Sans code, ni loi, ni foi, leur désir leur envie leur appétit ne surgit que de la babiole qui fait bong ou bing, ou bien toc. De la casserole au logiciel high-tech de multidiffusion. Ça va oui mais oui des constructions artisanales de Frédéric Le Junter* (ces somptueux petits bateaux* ou encore*) aux traitements en temps réel par MAX/MSP ou Live en passant par les platines détournées de Christian Marclay ou Erik M et qui sait et qui sait. 

Car encore Ornicar. Tout en chacun ! Une manière de libérer la liberté de créer comme on l'entend. A chaque l'organisation de la fabrique sonore, à chaque le chemin de pensée et la mécanique des mécanos acoustiques, et finalement, à chaque soi-même. Shake it baby !
Ce n'est ni révolutionnaire ni orgueilleux, ce n'est que personnel. Faire passer les idées et les astuces inventives au travers d'une carte acoustique exclusive. Et c'est pour cela qu'il y a de la curiosité roborative à découvrir ce que x ou y ont bien pu dénicher avec l'électricité. 
"Ça alors ! Tu a osé brancher ça sur ça !" "Waaaaaa ! Mais oui ! Ce vieux synthé démantibulé sonne comme une usine" "Un ventilateur ? C'était un ventilateur ! On aurait dit les espaces immenses d'un désert". Et tutti.

Contre toute attente, ce type de musique ne s'apprend pas, elle s'expérimente. Il faut jouer comme un jeu, se jeter les yeux fermés sans savoir ce qui va arriver, baguenauder dans le bac à sable de tous les sons possibles que l'on rencontre au gré au gré. Le résultat n'est que le carnet sonore que x ou y ramène de son périple amoureux des sons et des collages. Une notion individuelle du temps et des espaces, le filtre d'une intention à bricoler le réel en le capturant en le détournant et en lui donnant les dimensions d'une imagination.



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