vendredi 2 novembre 2012

La flute, un truc à part, vraiment à part, n'est ce pas cher Edgar.


mais pas que bien sur !
(puisque l'absolu de Ferneyhough : Cassandra's Dream Song*)


Mais oui. Un tempérament hors pair. Aussi romantique qu'aiguisée, un drôle d'air et ce souffle, encore, du fin fond du fond des poumons, près des envies, proche des lubies, qui flirt et qui fascine.
Histoire et création (du Monde ! sacrée mutine, puisque que la voici à loilpé, nue, seulement elle, à jouer du pipeau, pour Varèse*) - et un peu de tonitruant pur à dévaler les pentes décolletées des pensées perplexes.
Alors quoi, la flute, un objet de luxe ? Ouioui et encore ! Une ode à la bergère ? Ah ! Une mélodieuse mélodie d'ors et de salons - élégantes et discrètes inclinaisons ? On pourrait le croire, mais pas que. Facétieuse. Le strip qui tease la zique et les zigues, surtout ! Boum. Quel trip. Badaboum ! Entre les idées et les mains des compositeurs tous foufou, elle emballe elle s'extasie elle cède et donnerait à croire soudain qu'elle n'est plus elle-même. 
Tous dingo de la gogo danseuse mise à nue par Edgar Varèse dans Densité 21,5*. Tout à trac, paf ! C'est ça le truc. La flute, cette enchanteresse des temps anciens vole alors en frusques modernes. Ébouriffante. Et de sa plastique platine waouuu à tomber par terre, colle et se love et s'adapte aux désirs contemporains. Super galbée et no problemo.

C'est pour cela que la flute traversière est un truc à part, vraiment à part, n'est ce pas cher Edgar ?


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