jeudi 20 décembre 2012

Mais comment.




Comment aller plus loin, comment forcer l'invisible résistance, comment traverser ce qui ne se voit mais ne laisse passer le vent. En musique comme ailleurs ce ne sont que les tenaces amoureux gourmands qui ouvrent les espaces. Inventer et repousser les frontières de ce qu'il est possible d'embrasser de sentir de faire vibrer. Il y a de l'amour dans le geste sonore, un sentiment de proximité avec l'impossibilité, une intuition qui se permet de toucher ce qui ne s'offre pas encore. Il y a du désir dans la caresse acoustique, comme parfois un parfum permet de faire revivre ce qui se maintient hors de portée. C'est ce paradoxe d'un savoir et d'une ignorance qui cohabitent et dialoguent ensembles pour donner l'envie d'explorer. Corps et cœurs embarqués.

Avancer en musique (en expédition du réel irréel sonore) c'est se jeter à bord de bateaux ivres et sans limites ou rien de prévu ne peut se passer. L'amour encore, de l'imprévisible et de l'immensité.


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