lundi 28 janvier 2013

La beauté est acousmatique.




Puisqu’il faut bien une fin aux débuts - ou bien ceux-ci n'existeraient pas. Le paradoxe des beautés à inventer pour les voir ensuite s'envoler. 

L’éphémère finalement en est la clef. 

Le gout d'une cerise le temps d'y gouter, ce parfum qui disparait déjà mais qui a crument tatoué, emportant avec lui tous les souvenirs qu'il à provoqué. Il faut peu parfois pour toucher l'invisible, ce qui n'est pas connu ni possédé, une beauté acousmatique, mystérieuse et indéchiffrable, que seul l'intuition - saveur de l'inconnu ressenti - peut déshabiller. 
Le désir aussi, cet invraisemblable possible, inouï et imprévisible. L’incroyable soudain devant les yeux, berçant les envies et donnant cette dimension féerique aux simples réalités délaissées.

La beauté acousmatique. celle du noir, de ce chemin à l'aveugle et au touché, sculpture de l'inaccessible à caresser, et ce sentiment de complicité d'un plaisir à peine aperçu. Une courbe un souffle un tremblement, qui sait ce qui à été dévoilé, ou peut être l'immensité de ce qui existe et ne se révèle qu'a ceux qui veulent bien se poser, et regarder.



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