Parfois on le sait, disons le, il nous faudrait un plus, un plus gros ci ou ça, un bateau, un truc une chose, on ne sait pas toujours mais toujours plus car oui c'est vrai ça on ne sait jamais ce qui pourrait bien arriver ; bref plus de plus c'est mieux. Disent-ils.
Ah oui voilà, l'envie d'au delà de ce que l'on a, l'au-delà, entre conquête des Amériques ou simple désir de ce que l'on ne connait pas ou plus de plus... pour craner. Qui sait.
Il nous faudrait un plus gros bateau... donc, et tutti et tutti, histoire de ne pas manquer de ce que l'on pourrait avoir. Le putatif potentiel fantasmé. Vouloir plus pour ne pas manquer de ce que l'on a pas.
Le sophisme (Dans l'emmental, il y a des trous. Plus il y a d'emmental, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a d'emmental. Donc plus il y a d'emmental, moins il y a d'emmental) nous amènerait à le croire.
Plus c'est plus même si l'on ne sait pas encore ce qui va nous manquer. A moins... à moins que les désirs d'avoir ne soient gouvernés que par le désir irrationnel de posséder par sentiment de pouvoir et de grandeur. Grandir par la quantité. Et laisser béton avec la qualité.
Sans jaboter politiquement correct, on peut quand même aussi se tourner vers ce qui est, sans se soucier de ce qui n'est pas encore. Histoire de voir. Et de savoir apprécier.
Mais alors, c'est vrai c'est vrai... parfois, il faut bien l'avouer, il manque ainsi soudain ce que l'on a pas, tout court. Sans plus mais tout de même - le sans avoir par le savoir.
Alors non, à part pour Les dents de la mer*, le plus n'est qu'une idée un poil vague, ou le manque qui se présente à loilpé.
drôle de billet... un peu paumé
Les dents de la mer
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