jeudi 14 février 2013

La circonférence inventive des manques.

 



Accumuler les manques. Empiler des vides. Rencontrer ce qui va manquer, on le sait. Paradoxe des absences et des éclipses qui se mêlent au présent, rien de triste ou peut être une joie figée.
Il y a toujours une part de vide qui va compter après. Une part qui construit le creux d'un désir au creux des  quotidiens.  Une ouverture abandonnée un décollage toujours en cours un conte sans "fin" et en boucle comme un disque aux rayures inventant alors, différemment. Un jardin des loins créé par ce qui a disparu en réalité et qui occupe en féerie.

Rien de perdu mais l'inaccessible - futur inconnu - loopé et autrement exploré. Car il reste cette suspension, une frustration qui pousse sans cesse a imaginer à rêver à flotter à se laisser porter. 
Il y à aussi un air joliment suranné qui vague et déambule au fil des idées. Et l'ambre qui se cambre, sempiternel été, comme une école buissonnière. 

L'imparfait du temps est aussi un imparfait des sens et une île refuge au cœur des journées. Paradoxe, encore, mais vivant.


Nuit de Chine, nuit câline, à voyager sans se soucier, à aimer les tribulations inventées, à savourer les nudités d'histoires jamais terminées et ainsi poussées a voler.


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