samedi 9 février 2013

Well well well...

David Lynch - Blue Velvet (en entier et en us language ici)



Et bien et bien et bien... et la musique entra en scène. Le drame des images ou l'érotique des suggestions, et la musique entra en scène.
C'est le truc, le tour, la magie que de mettre en l'air les banalités en les faisant décoller dans l'imaginaire.

Son et imagination, avec cette question sempiternelle, à quoi sert-elle, vraiment, "la musique".
Camoufler les crudités de l'osé dessapé ou souligner les idées, pousser au crime ou faire sentir ce qui pourrait bientôt arriver. Parfois même un fil rouge tout au long d'une histoire ou encore la démonstration égocentrique d'un compositeur ou Tati (bien sur ! et l'invention du film concert de musique concrète) ou pourquoi pas le glacé inutile à l'Américaine ou tiens ! les si belles envolées pour toujours de Morricone ou de Delerue*... 

Il y en a tant et tant, on ne peut toutes les citer ces mélodies ancrées, mais l'essentiel des souvenirs est là, lié au son et à l'image (Tu les trouves jolies mes fesses ?*), au choc d'un ensemble qui chatouille et provoque à le vivre comme une réalité. Voilà. C'est la fabrique à illusion, l'usine mutine à confectionner des réalités joliment trompeuses pour grandir, pour apprendre pour sentir, et pour croire juré craché que l'on y était.






Depuis les violons d'une douche tueuse* on se demande qui de la musique ou de l'image peut amener à penser ou frissonner.
Mais c'est un ballet avec chacun ses dimensions à explorer. Parfois l'abstraction pour l'un et parfois le rythme des plans pour l'autre - ou inversement, qu'importe maintenant. Un jeu de dupes à trimballer le mateur-auditeur pour mieux troubler le sens par les sens.

Et bien et bien et bien... do you really want to do bad things ? Musique !


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