Elles sont dites comme on le pense, elles sont écrites comme on voudrait qu'elles soient lues, avec l'invention des lecteurs, ce supplément hors prévision et qui donne à la lettre une complicité sans mesures. C'est l'avantage de ce qui échappe, le jeu des incertitudes, le pari de l'autre et le plaisir des sensations sans contrôle.
L'art de la lettre est un art de l'autre. Ce n'est finalement qu'une provocation à penser, à inventer. L'art de la lettre n'est donc pas dans la lettre elle même mais entre les mots, là ou s'infiltre le regard, le fantasme et l'idée - un deuxième Monde mêlé.
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