lundi 15 avril 2013

Jouer au docteur.




C'est un truc de garçon (?) mais combien combien de musiciens apprécient de déballer leur set, histoire de montrer comment ça marche histoire de faire savoir comment il fait,  histoire de mettre un grain de sel. Une fierté mal placé mais simple comme bonjour, un geste naturel sans complexes qui dévoile l’intérieur des ateliers à son.

Et c'est vrai qu'il y a un intérêt. Pas si loin des passionnés de voitures customisées parfois. Du tunning sonore, de l'ingénierie camouflées. 
Ce Léon (Thérémine) par exemple, qui fascine de produire des caresses acoustiques sans aucun touché. L'art délicat de faire sentir, le bonheur de suggérer. Ou encore, lui là, le gros doré qui attend de s'exprimer, ce tube aux tringles complexes qui ne demande qu'à expirer le plaisir d'un souffle. Ou encore, cette boite à transistors, ce Mac aux joues rouges, qui distribue en 8 points (8 points) le son et ses mouvements. Ce bazar électronique qui réinvente l'espace et le grand huit acoustique. Sans parler de la myriade de petits objets chinés, dégottés dans des greniers ou des endroits abandonnés.

Il y à une vie ici là. La somme d'une histoire d'accumulés, de curiosités, de joies simples de ce coup préparé.



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