mardi 16 avril 2013

Rien à dire si ce n'est se laisser envelopper.



Et ainsi l'invisible. Puisqu'une grande part de la lumière et du son et des parfums n'est pas accessible (yeux*, oreille*, nez*), il nous reste l'intuition, la sensation, l'imagination fertile et fantasmée des idées. Et voilà le monde auquel nous n'avons pas accès, réinventé. Et l'envie, ce sentiment rempli de passions et de curiosités. L'art des fabriques à émotions, la fougue des avenirs sans raisons.

La couleur d'une voix, le plaisir d'un parfum et la résonance du son d'un mouvement, et puis tout ce château d'Espagne qui se monte et s’élève de ces riens, de ces passages fugaces de mondes chantants.



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