On pourrait ne circonscrire le temps qui passe
qu'aux activités du quotidien. Aimer faire ci aimer faire cela devoir
faire ça devoir faire ci projeter demain d'aller vers là ou même après demain de préparer ceci, mais. Mais pas que. Et oui et non. Car à côté pas loin de cette sorte de sagesse il existe comme souvent un trouble aux simplicités. Un trouble crée par la lucidité, l'imagination, l'envie et le passé.
On pourrait n'y voir qu'une nuance de gris aux joyeuses couleurs primaires des jours qui passent, comme ça. On pourrait aussi y apercevoir le sel de la vie, ce petit truc truculent qui fait une différence, un regard non simplement posé là, mais aussi singulier. Un décalage ou une création, un voile inventif qui se glisse et s'immisce au cœur des réalités basiques comme une fusée balistique.
Parfois dur à avaler parfois ensoleillé, ce petit truc hardi donne la mesure de son rapport au Monde, entre l'envie de s'en nourrir comme il s'offre ou l'envie d'en embrasser les coins en le regardant autrement, ou en l'approchant différemment ou en en fouinant gourmand ses jardins secrets qui brillent confidentiellement. Tant de chine.
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