au loin, les yeux de velours, les beaux yeux cambrés
comme un début de roman ou la dernière phrase de cette histoire, là en bas de page. C'est le charme des choses passées que de laisser un gout au bout de la langue une odeur en tête et le frisson d'une peau tremblante. Et les mots chargés d'on ne sait quoi, un quelque chose aux minuscules infinis, une perspective aux magnifiques couleurs fanées. L'art des mots est aussi dans cette étrange suggestion. L'avant l’après l'histoire et le souvenir fertile que l'on dessine en creux pour rappeler ce l'on veut bien ressentir. Et... il y a ce supplément, surtout. Invisible des mots mais présent dorénavant entre eux, embrassé comme une intimité ou un trésor préservé (dont on se lèche les babines en les faisant vibrer)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire