Et le retour aux caves. L'instrument, cette joie cette torture, une déesse un amour et un repaire des temps délaissés. Il suffit de quelques heures de quelques jours pour que ce qui était l’objet de toutes les complicités de toutes les intimités, se métamorphose. Étrange cet étranger. Ce bout de métal soudain qui juste avant ouvrait des étendues remplies d'imaginations, cette ferraille ce biniou qui autrefois parfumait les esprits séduisait les filles et cajolait les corps.
La réalité est un sort. Qu'il faut abandonner pour le ciel. Une lourdeur, qu'il faut briser pour s'élever, en creusant en fouillant en aimant en touchant. Et retrouver les îles éparses.
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