lundi 10 juin 2013

Les vitrines improbables.

en passant une vitrine de Nancy...


On croit rêver, parfois, en passant dans le reflet d'une proposition. Commerce et désir, attrape gogo ou simple provocation à y regarder de plus prés. Le vêtement déplacé et voilà l'image reptilienne des amusements agréables vitrifiées. Aucun rapport ? Aucun rapport. Mais alors d'où vient ce déport des suggestions. Vendre à tout prix ou clin d'œil aux œillades des babioles intimes ? Qui sait qui sait, si ce n'est chaque passant appelé à mater pour se demander de quoi on parle. 
La perte des repères au cœur de la perte des sens, self-control!, self-control!, ce n'est qu'un jeu pour un t-shirt ou trois pompes, une fantaisie fantasmée et fantasmagorique, la projection d'une envie pour créer une envie programmée dans le glissement des effets.

L'art de vendre est une manipulation. La complicité des petits bonheurs métamorphosés en dollars clinquants.


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