Voyage voyage. Mobile in mobilis, et le train de nuit la belle affaire. Charmés par le serpent qui claque et qui siffle, les corps ne sont jamais plus abandonnés que lorsqu'ils sont en transport. Ballotés baladés, de nuit sans suite sans fuite, un déplacement horizontal qui s'anime plein de bruits et d'odeurs. Cahin-caha, balin-balan, brinquebalent, les Marcœurs* en ont fait une musique, et d'autres un moment particulier. Ce bout de chemin de cabine est une locomotion d'entre parenthèse du Monde.
La poésie du mouvement vient sans doute de la réalité d'un semblant d'errance, une situation de transition, sans mémoire sans histoire pour l'instant mais gorgée de présent là posé.
La poésie du mouvement vient sans doute de la réalité d'un semblant d'errance, une situation de transition, sans mémoire sans histoire pour l'instant mais gorgée de présent là posé.
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