La musique comme une épopée. Qui a encore le temps, de ce laisser trimballer par la construction des sons et des espaces de longue durée ? Et pourtant ! Au delà des esthétiques, des gouts et des passions, il existe ce sentiment de la sensation, celui d'une histoire sans queue ni tête qui mène l'esprit par le bout du nez.
Il faut essayer, oser, plonger dans cette heure et neuf minutes donnée, car, après, juste après, c'est d'un déplacement dont on se souvient, celui le long de territoires électrisés, celui aux vents inconnus, celui, imaginé, qui à fait grandir les émotions d'un temps modelé.
On peut lire en cours d'expédition, du Kennedy, du Pennac, du Bukowski, du Rolin, du Fourchard ou de l'Egloff, du SAS pourquoi pas ? Détourner l'attention et soudain se laisser happer, capter par un sublime subliminal qui va inspirer. L'écoute inspiré, oui, aussi, celle qui surprend, provoquée comme une œillade inattendue, comme si d'un coup tout s’effondrait, ou s'élevait. Out of control, laisser le champ libre aux essais, à ce qui ne devait pas se passer.
C'est quand même pas mal quand ça arrive !
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