C'est par derrière que les artistes rentrent, discretos, sans se faire trop remarquer.
(Pour briller plus tard peut-être ou pour se servir du trampoline de la scène comme canon vers la Lune...)
En attendant, c'est par derrière que ça se fait, par la porte dérobée, celle qui sert aux ouvriers du spectacle, comédiens, musiciens, techniciens... Par une porte banal, sans loupiotes de fête ou falbala de nouba. Par une porte de service.
Mais c'est par là que l'on rentre dans le Graal, par ce sas sensas qui n'a l'air de rien... en sachant que chaque pas, ensuite, va mener à l'instant t (tataaaa), celui qui fait décoller, celui qui fait vibrer, celui qui donne faim jusqu'à plus soif, l'instant où vraiment plus rien ne compte sinon le Monde enchanté.
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