L'amour l'après-midi - Eric Rohmer
Intrigues et intérêts. Le suspens des décors et des envers regardés. C'est le sujet, la Lune matée, mais pas que mais pas que, un charme des attractions, une gravité du désir ou simplement le soucis de contrebande, la filouterie des filous zoulous (derrière le derrière de Zouzou*).
Sexiste ? Pas sur pas sur, la bienveillance des bienséants, une situation à la jolie tension si l'on veut bien s'en préoccuper. Et puis l'art l'image l'imagination face à la nudité, ses envies et ses roboratives questions. Alors oui c'est un q, et un de demoiselle, mais...
Au delà et surtout au-delà, reste un mystère. Celui du derrière le derrière dévoilé. Une dimension de l'explorable sans fins, un paradoxe des déshabillés. Rien à voir avec la musique* ? Pas sur pas sur, car à bien y regarder, ce ne sont que les apparences qui se révèlent trompeuses, les idées soutenues par l'incompréhensible - et sa quête en queue de pensée - s'imaginent et s'inventent une raison d'être qui poussent à créer. Créer. La mécanique des aspirations, la babiole devenue méta-physique.
Alors voilà que tout ceci ne revêt au final que l'obscur objet des existences. Les pourquoi et les manières, les finalités et les pertes de sens, noyés de sens.
You see ?
Le charme des charmes aussi quand même, discrets appâts troublants sans atours balourds autour, la beauté des corps tels quels, juste comme ça.
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