Parfois la (petite) musique est un acte d'amour, un poème, une envie libre. Mais oui, les grands mots pour ce simple son qui se fabrique, en direct. C'est une pensée folle, le désir qui se faufile et guide les sensations à construire.
Elle est faite de ce qui est, là, oui, mais aussi de ce qui fait vivre, avant après, devant derrière, des souvenirs des bientôt des passés ou de simples faits. Mais toujours ces corps brinquebalés par les esprits et les cœurs passionnés. La raison déréglées.
Ou alors elle n'est pas. Comment imaginer ne pas la faire à poil cette musique, complétement ivre de vouloir la boire à l’excès, trempé de ses licences, baigné de ses libertés et des ses indépendances, complétement retourné pas ses audaces. Époustouflé.
C'est une métaphore bien sur mais pas tant pas tant, tellement les anatomies se trouvent emportés et les consciences saoulées. Ça transpire, bienheureux ! Et c'est bien comme cela qu'il faut y plonger. Sans morale ni contrôle, sans logique ni prudence, bouleversé bien sur et excité, assoiffé, littéralement envouté par les plaisirs qui y sont associées. Et la métaphysique (amante des simples réalités) en étoile !
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