Eyes Wide Shut - Stanley Kubrick
Entre deux eaux (troubles) entre rêve et réalité (troublée). Le rite et la (bellebonbenouiouhlala) nudité, les corps manipulés et les esprits tout retournés. La société secrète, la confidence qui traine, le jardin des envoutés (celui que l'on garde vivace).
Image étrange d'un film étrange, mais pourtant il y a dans les sens ainsi présentés une vérité.
Derrière les masques et les corps couverts ou découverts, derrière les apparences trompeuses ou suggérées, les ésotérismes, les mises en scène, les liturgies inventées ou les diableries illustrées les allégories les détours du plaisir libre ou les coulisses des magies fantasmées, il y a un énigme. Celle des êtres et des désirs, le jeu parfois indéchiffrable des rapports (et des larsens induits) entre la chair et le mystère.
On dit ça on dit ça on dit rien, hein. Mais enfin, c'est tout l’intérêt des arts que de plonger, de mythifier et de dé-réaliser (sans réifier). D'inventer un Monde ou un espace sans foi ni lois - ou bien encore avec de nouvelles lois, pourquoi pas, comme un cantique du quantique*.
Après tout le sublime est insaisissable. Comme la beauté parfois des vers de Baudelaire, du corps de cette femme ou d'un simple geste. Et l'art et l'art et l'art...
Après tout le sublime est insaisissable. Comme la beauté parfois des vers de Baudelaire, du corps de cette femme ou d'un simple geste. Et l'art et l'art et l'art...
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