Ça alors. On y revient (suite au billet sur Oscar Benedek, le photographe, dont les photos sont introuvables - on peut en apercevoir dans ce reportage* d'Olivier Smolders).
Ne rien trouver sur le web de quelqu'un de quelque chose, comment est-ce possible. Il existe donc des inexistences numériques, des absences, une part inconnue, un endroit sans image.
Et, passé la surprise et la frustration, comment ne pas se dire que heureusement qu'un tel mystère existe encore, que la vision des extraordinaires résiste sans limites, que tout ne se sait pas et qu'il y a quelque part des vies inouïes qui inventent et transforment un monde inconnu.
Alors on pense aux coins secrets, aux confidences de pensées, à ces trésors qui sommeillent et aux bijoux ambrés, au temps qui se défait dans les obscurités, à ces milliers de petits événements qui dessinent un lieu unique et exclusif, à ces empreintes laissés dans une neige que personne n'a encore foulé, aux folles envies qui à peine réveillées se sont déjà évaporées, à tout ce que personne ne connaitra sauf celui qui l'a trouvé, ainsi par Terre, et qui, en douce, donne tout l'attrait et la curiosité à ce qui peut encore arriver.
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