samedi 21 août 2010

«Quand le monde est trop bruyant, le poète doit parler à voix basse.»



L'événement était cherché (cf billet précédent). Le voici ! Une interview de Mahmoud Darwich, ici. Outre le bonheur, cela donnera l'occasion de s'abonner à Mediapart. Mais un extrait, quand même. Belle journée...



"Lorsque je déclame un poème en public à l'étranger, en arabe, je me demande toujours si le poème est suffisamment musical et rythmé pour que l'auditoire vibre avec le poème même sans en comprendre le sens. »

«La poésie est partout. Pour moi, la poésie commence par le rythme – un thème ne fait pas un poème. Ce thème se transforme en image, en métaphore. Le rythme est la voix de cette image. Quand je trouve ce rythme, je sens que j'ai le droit de commencer à écrire. Parfois, il m'arrive de lire un texte et de me dire "ça, c'est de la poésie", parce qu'il m'a changé, même pour un instant. Mais comment et pourquoi, je suis incapable de le dire.»

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