Le titre, ce n'est que pour attirer le chaland. Car au fond il n'est pas question de bagatelle. Ben non. Mais de quoi ? Mais de rien.
La tenu d'un blog c'est la tenu d'un quotidien. C'est se lever le matin, entre "Uncle Meat"* de Zappa qui tourne en fond, "Pince de Crabe" qui déambule dans les pensées et l'attente de l'événement qui fera chavirer. Ça peut arriver. Un événement qui vous chavire. Au coin de la journée.
C'est rare quand même.
Le rien avoir à dire ne veut pas dire ne rien dire. Il se passe toujours quelque chose. Il reste toujours dans le fond de l'esprit une vieille marotte ou un vieux soucis existentiel ou un petit désir. Le reste, finalement, c'est du jardinage d'imagination et un jeu de mots.
N'empêche. Que se passe t-il ici ? Alors cet événement !?
Un détail. Minuscule. Un sax free sur "Uncle Meat" qui apparait. 1969.
Un sax free. Et c'est la surprise 2010.
Bien sur le free* existait déjà en 1969, mais, en 2010 on s'interloque. Un sax type James Chance*, funk rock jazz détérioré, haché, déglingué. Un détail, epsilon, mais une lutte féroce et simple contre la dystopie.
00:00. C'est un jeu. Et un clin d'œil - c'est aussi agréable de laisser trainer des empreintes lascives dans ses élucubrations.
00:00 donc. Le temps de prendre son temps. Au fil de l'eau. Rien ne presse pendant une poignée d'heures. C'est insolite. Une poignée d'heures. Aucune idée de combien d'heures il s'agit. Un lustre*,encore, on le sait bien, mais une poignée d'heure...
Les jolies expressions françaises ("A boire ! Où je tue le chien !" n'est cependant pas mal non plus). Et voici encore une belle découverte au coin du rien. Les expressions française. On vous offre des fleurs en vous les servant.
Ca va de "se faire ramoner" à "à la tienne Etienne !" en passant par "avoir quelqu'un à ses trousses" "remballer les clarinettes" "c'est pas jojo" "avoir un coup de pompe" "avoir une trichine dans le jambonneau" ou encore "dévisser son billard" et "faire un soixante neuf " "ouvrir les ballasts" "pompeuse de missile" "pousser un avantage de vingt et quelques centimètres" (on se rapproche du titre de ce billet, non ?) "éponger l'intime" et, et, enfin, enfin... "poinçonner son ticket d'arc en ciel". Bien.
Il y a expression et expression*. La vie courante, le tout venant et bien sur Bérurier de San Antonio...
Ce qui nous met la tête à l'envers. On part bien de A mais on arrive on ne sait où. Les lois physiques d'un blog ne correspondent qu'aux libertés que l'on veut bien se donner. Ne répondre à rien et s'en donner à cœur joie. Un bric-à-brac. Comme un paradoxe de musée -- -- -- -- >
Un type de rencontre (absolument passionnante dés 10:00) aussi, et accepter l'imprévu. Mais ici, une manière singulière de se relier sans se gêner. Ce qui se donne se donne sans échos et ce qui se prend ne se manifeste pas autrement que par le temps que l'on y consacre.
Un blog qui s'écoule.
La tenu d'un blog c'est la tenu d'un quotidien. C'est se lever le matin, entre "Uncle Meat"* de Zappa qui tourne en fond, "Pince de Crabe" qui déambule dans les pensées et l'attente de l'événement qui fera chavirer. Ça peut arriver. Un événement qui vous chavire. Au coin de la journée.
C'est rare quand même.
Le rien avoir à dire ne veut pas dire ne rien dire. Il se passe toujours quelque chose. Il reste toujours dans le fond de l'esprit une vieille marotte ou un vieux soucis existentiel ou un petit désir. Le reste, finalement, c'est du jardinage d'imagination et un jeu de mots.
N'empêche. Que se passe t-il ici ? Alors cet événement !?
Un détail. Minuscule. Un sax free sur "Uncle Meat" qui apparait. 1969.
Un sax free. Et c'est la surprise 2010.
Bien sur le free* existait déjà en 1969, mais, en 2010 on s'interloque. Un sax type James Chance*, funk rock jazz détérioré, haché, déglingué. Un détail, epsilon, mais une lutte féroce et simple contre la dystopie.
00:00. C'est un jeu. Et un clin d'œil - c'est aussi agréable de laisser trainer des empreintes lascives dans ses élucubrations.
00:00 donc. Le temps de prendre son temps. Au fil de l'eau. Rien ne presse pendant une poignée d'heures. C'est insolite. Une poignée d'heures. Aucune idée de combien d'heures il s'agit. Un lustre*,encore, on le sait bien, mais une poignée d'heure...
Les jolies expressions françaises ("A boire ! Où je tue le chien !" n'est cependant pas mal non plus). Et voici encore une belle découverte au coin du rien. Les expressions française. On vous offre des fleurs en vous les servant.
Ca va de "se faire ramoner" à "à la tienne Etienne !" en passant par "avoir quelqu'un à ses trousses" "remballer les clarinettes" "c'est pas jojo" "avoir un coup de pompe" "avoir une trichine dans le jambonneau" ou encore "dévisser son billard" et "faire un soixante neuf " "ouvrir les ballasts" "pompeuse de missile" "pousser un avantage de vingt et quelques centimètres" (on se rapproche du titre de ce billet, non ?) "éponger l'intime" et, et, enfin, enfin... "poinçonner son ticket d'arc en ciel". Bien.
Il y a expression et expression*. La vie courante, le tout venant et bien sur Bérurier de San Antonio...
Ce qui nous met la tête à l'envers. On part bien de A mais on arrive on ne sait où. Les lois physiques d'un blog ne correspondent qu'aux libertés que l'on veut bien se donner. Ne répondre à rien et s'en donner à cœur joie. Un bric-à-brac. Comme un paradoxe de musée -- -- -- -- >
Un type de rencontre (absolument passionnante dés 10:00) aussi, et accepter l'imprévu. Mais ici, une manière singulière de se relier sans se gêner. Ce qui se donne se donne sans échos et ce qui se prend ne se manifeste pas autrement que par le temps que l'on y consacre.
Un blog qui s'écoule.
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