lundi 27 septembre 2010

Haute technologie.






Pince de crabe*. Spectacle pour marmots mais. Mais de grande technologie. Mac 8 cœurs, portables et tours dédiées, layers en pagaille, HF sophistiqués, video-projecteurs 6500 lumens, contrôles de mouvement infrarouges, modélisations et une myriades de machines et de traitements électroniques. Un jeune public, simple et poétique au noyau de silice.





Entre électricité et électronique l'émotion se faufile, se fraye, fait oublier ce que l'on croit omniprésent.





Et pourquoi pas.
Les bouts de ficelles ou les câbles optiques ne sont qu'au service. Les logiciels de l'IRCAM (MAX-MSP*) ont libérés une autre musique, malléable, architecturale, étrangère aux instruments acoustiques ou en prolongements troublants. Comme une excroissance, une démultiplication ou une métamorphose. Le son est au centre de ses propositions techniques. Il en est l'objet, transporté, fractionné, multi-diffusé.

Les éléments informatiques de l'image aussi ouvrent les espaces. Pas tant ceux des effets spéciaux (laissons à Pixar ce qui est à Pixar) mais ceux appartenant aux inventions d'un imaginaire purement irréel. Un réenchantement graphique, une image complètement modelé. Un monde de pur esprit.





Mais finalement pas de changement. C'est de tous les temps. Avant ou après. Le goût des nouveautés issues des inventions techniques. L'électricité a tout changé et demain et demain ? Il restera toujours une main, un œil, un "point de vue" dirait Kertesz*.






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