"Vos photos" dans Libération et une photo dans "Vos photos". L'occasion d'en parler puisque c'est rare et que cela réunit trois éléments bien différents.
D'un côté l'app.
"L'app" pour application. Petit programme "tout en un" pour Iphone. Ici une imitation du style Polaroïd. Couleurs saturées, bords blanc de l'objet, et une sensation de suranné pour un sentiment de vieux souvenir.
Une mise en scène technique pour remettre en mémoire une époque. Une liberté aussi que ces Polaroids. Créatifs et accessibles*.
Le Pola, l'objet photo comme petit tableau. Et un brin de chimie imitée rappelant la période d'une photo "à développer". Au final, une complicité suggérée et du physique de cinéma.
l'iPhone.
La mode, les geeks et l'invention technologique. Mais aussi, comme partout, l'appareil photo du premier coup d'œil. Celle de (sa) poche. Le Pocket* de Kodak en version tout terrain et sans réglages. On voit, on prend.
De là tout un style*et tout une attitude*. La photo jetable, la photo trash, la photo des MMS, des réseaux sociaux, des amourettes et du quick.
Mais aussi, une partie du monde invisible révélé. Celui du banal, du coin de tous, du rien si on n'y prend garde. Ce monde qui compte sans qu'on ne l'aperçoive vraiment, une anecdote.
Et ce regard.
Car finalement qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ! Le regard comme seul préoccupation de photo. Un regard et un sentiment. Une surprise intime capturée et partagée. Un style d'étonnement. Une manière de découper, de recomposer, de faire vibrer. Et tout s'équilibre.
A la hauteur des deux précédents éléments, c'est a dire sans rien d'autre que la proposition. Faire s'évaporer le faux par le faux. Faire tomber les masques d'une app standard et de tout venant, faire tomber les coins de la banalité du quotidien, et ouvrir sur la singularité.
A ce niveau de technique industrielle (les millions d'Iphones, les milliards d'app), il ne reste que cela. Jeter un trouble du dépassement. Détourner les chemins balisés et en faire une personnalité. Passer de la chaine de production à l'épicerie fine. Tout du moins son épicerie.
Ce n'est qu'un jeu, sans autre enjeu, une facétie sans conséquences sinon celles de faire flairer d'autres senteurs. "Vos photos" ne sont finalement qu'un champ de saveurs.
D'un côté l'app.
"L'app" pour application. Petit programme "tout en un" pour Iphone. Ici une imitation du style Polaroïd. Couleurs saturées, bords blanc de l'objet, et une sensation de suranné pour un sentiment de vieux souvenir.
Une mise en scène technique pour remettre en mémoire une époque. Une liberté aussi que ces Polaroids. Créatifs et accessibles*.
Le Pola, l'objet photo comme petit tableau. Et un brin de chimie imitée rappelant la période d'une photo "à développer". Au final, une complicité suggérée et du physique de cinéma.
l'iPhone.
La mode, les geeks et l'invention technologique. Mais aussi, comme partout, l'appareil photo du premier coup d'œil. Celle de (sa) poche. Le Pocket* de Kodak en version tout terrain et sans réglages. On voit, on prend.
De là tout un style*et tout une attitude*. La photo jetable, la photo trash, la photo des MMS, des réseaux sociaux, des amourettes et du quick.
Mais aussi, une partie du monde invisible révélé. Celui du banal, du coin de tous, du rien si on n'y prend garde. Ce monde qui compte sans qu'on ne l'aperçoive vraiment, une anecdote.
Et ce regard.
Car finalement qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ! Le regard comme seul préoccupation de photo. Un regard et un sentiment. Une surprise intime capturée et partagée. Un style d'étonnement. Une manière de découper, de recomposer, de faire vibrer. Et tout s'équilibre.
A la hauteur des deux précédents éléments, c'est a dire sans rien d'autre que la proposition. Faire s'évaporer le faux par le faux. Faire tomber les masques d'une app standard et de tout venant, faire tomber les coins de la banalité du quotidien, et ouvrir sur la singularité.
A ce niveau de technique industrielle (les millions d'Iphones, les milliards d'app), il ne reste que cela. Jeter un trouble du dépassement. Détourner les chemins balisés et en faire une personnalité. Passer de la chaine de production à l'épicerie fine. Tout du moins son épicerie.
Ce n'est qu'un jeu, sans autre enjeu, une facétie sans conséquences sinon celles de faire flairer d'autres senteurs. "Vos photos" ne sont finalement qu'un champ de saveurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire