La périphrase (substantif féminin - forcément), du grec peri ("autour") et phrazein ("parler") periphrazein : "exprimer par circonlocution", est une figure de style qui consiste à remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, mais équivalente. Autrement dit elle consiste à dire par plusieurs mots ce que l'on pourrait exprimer par un seul.
Bien.
Il s'agit donc déjà d'un style Inspecteur Colombo. Encore une manière à soi de (se) rouler des pelles, pardon, de faire tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de lâcher le morceau. Vaut mieux.
La périphrase comme bouée de sauvetage, comme garde fou.
En plusieurs mots. Alors voilà. noyer le poisson. Lui faire boire la tasse, lui faire avaler le bouillon. La meilleur manière de sécher son partenaire de discussion c'est de le couler, le submerger de mots. En espérant le manque de souffle, l'étourdissement, la perte de mémoire.
Ceci dit, exprimer une idée en un seul mot reste aussi difficile. Faut pas exagérer. Léger, léger, léger.
L'équivalence.
Un mot un seul pour une pensée une seule. Mais comment ? En jetant tous les livres qui dessinent la carte des pensées en tournant autour de pot. A un moment faut vraiment allonger la vérité. Tout tout de suite là maintenant et sans fard.
Mais voilà. Sans périphrase plus d'invention des situations. Dead la littérature et tout le tintouin. On passe direct à la caisse. Il est difficile d'imaginer le nombre de rencards amoureux tournant au drame de la vérité crue. Adios la poésie des tacts, des inventions libertines, des sonorités de mots étranges, des circonvolutions de l'esprit.
Et puis... la périphrase, c'est une histoire de gout. Le sentiment de jouer avec le feu ou de se délecter du funambulisme selon son caractère. Ne pas dire en disant. Dire sans dire. Apprécier les saveurs du non-dit, du creux, du silence. Le relief d'une pensée suggérée, inspirée, fine et inventive. C'est une science finalement. Celle d'un équilibriste. La périphrase c'est l'érotisme de la pornographie.
Alors bon. Léger, léger, léger. Et vive les sous-dits pour sous-entendus - si on devient pas sur-dingue.
Bien.
Il s'agit donc déjà d'un style Inspecteur Colombo. Encore une manière à soi de (se) rouler des pelles, pardon, de faire tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de lâcher le morceau. Vaut mieux.
La périphrase comme bouée de sauvetage, comme garde fou.
En plusieurs mots. Alors voilà. noyer le poisson. Lui faire boire la tasse, lui faire avaler le bouillon. La meilleur manière de sécher son partenaire de discussion c'est de le couler, le submerger de mots. En espérant le manque de souffle, l'étourdissement, la perte de mémoire.
Ceci dit, exprimer une idée en un seul mot reste aussi difficile. Faut pas exagérer. Léger, léger, léger.
L'équivalence.
Un mot un seul pour une pensée une seule. Mais comment ? En jetant tous les livres qui dessinent la carte des pensées en tournant autour de pot. A un moment faut vraiment allonger la vérité. Tout tout de suite là maintenant et sans fard.
Mais voilà. Sans périphrase plus d'invention des situations. Dead la littérature et tout le tintouin. On passe direct à la caisse. Il est difficile d'imaginer le nombre de rencards amoureux tournant au drame de la vérité crue. Adios la poésie des tacts, des inventions libertines, des sonorités de mots étranges, des circonvolutions de l'esprit.
Et puis... la périphrase, c'est une histoire de gout. Le sentiment de jouer avec le feu ou de se délecter du funambulisme selon son caractère. Ne pas dire en disant. Dire sans dire. Apprécier les saveurs du non-dit, du creux, du silence. Le relief d'une pensée suggérée, inspirée, fine et inventive. C'est une science finalement. Celle d'un équilibriste. La périphrase c'est l'érotisme de la pornographie.
Alors bon. Léger, léger, léger. Et vive les sous-dits pour sous-entendus - si on devient pas sur-dingue.
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