jeudi 16 septembre 2010

whop hop hop !



La Soupe Cie est en résidence au TGP ! Pourquoi ? Pourquoi pas. Pour l'ouverture de saison, "truc" à renouveler dans la forme et le fond absolument. En voilà des heures de présentation de spectacles. Mais qui cela peut il intéresser ? Une soirée de non-spectacles, pour abonnés, pour rassemblement d'initiés, de programmateurs et de public en quête de buffet.
Il fallait tenter le changement (cela, les "lieux" le désirent aussi). C'est cette année, c'est le 17 septembre vers 19h30 au TGP de Frouard* et le 28 septembre à la Scène Nationale de Vandoeuvre*.



Tenter et oser. Voir si l'on peut provoquer une véritable mise en scène, un parcours des curiosités. Pas facile. Entre l'attente informative, les contraintes de bonne gestion (subventionneurs, partenariats, institutionnels....), la durée limité de micro-spectacles de transition à l'allure de jingles, le lieu de rencontre (le meetic des artistes et des diffuseurs c'est là) et pour finir l'endroit idéal pour grignoter pas cher.



Donc changer. Révolutionner - pas encore. Faire trembler et surprendre. La Soupe s'occupe du TGP (car en "résidence régionale" dans ce lieu pour trois ans) mais participera également à l'ouverture du CCAM. Endroits et styles différents, oui, mais toujours l'envie pour cette compagnie d'ouvrir le monde la marionnette aux télescopages d'avec les musiques improvisées, la danse, les espaces vidéos, le théâtre d'image onirique et submersible.



Car le monde la marionnette bouge. De partout. Il craque. (et encore un monde qui craque ! tout le monde craque en ce moment, une mode). Il cherche les confrontations, les ruptures technologiques et artistiques, le basculement intellectuel vers les innattendus créatifs et les rigueurs des recherches expérimentales. Explorer. Démantibuler les codes et les habitudes. Ouvrir. Prolonger. Greffer.
Territoires abstraits, ready-made marionnettiques, alliage avec le geste dansé, plongée dans les espaces acoustiques, le cinéma revisité, oser l'abandon de la narration pour entrer en situation. Et puis, et puis, les rencontres. Celles des envies, des nouveautés, des expérimentations affamées.

Et dire que pour le musicien de base, les marionnettes c'était Guignol....

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