chacun son puzzle inassouvi...
un bout de l'affiche n°1 de PDCsuspens...
Le choix définitif se rapproche, tout doucement, inexorablement.... l'affiche de PDC (Pince de Crabe) le nouveau "jeune public" des Fruits du hasard*. Les votes sont en cours, et le teasing se met en route. Teasing* et lobbying, puisque comme des sous-marins les influences pour la 1 ou la 2 ou la 3 ou la 4 se mettent en branle.
Chacun y va de son mail, sms, mms, coup de fil anonyme vers 3h34 du matin, vidéo virale, dénonciations, calomnies, jambes cassés par gros bras, enfouissement dans le béton et autre disparitions sans explications.
L'affiche d'un spectacle c'est tout une histoire. Et la démocratie participative s'en mêle quand la Cie qui le met en route en fait sa chouette règle du jeu. Ce n'est pas anodin et c'est joliment osé. Une affiche rassemble comme elle peut ouvrir. Une clef de spectacle ou son reflet. Une bouée à laquelle se raccrocher et le futur minuscule bikini du teasing à venir.
Le teasing ? Celui des débuts (ah... Myriam* - et les premières versions 1981)... encore toute une histoire. Une entourloupe des sens bien sympathique, à cette époque, pour faire monter la pression, enflammer le thermomètre, exploser le mercure, faire sauter le bouchon et transformer le placide en loup de Tex Avry*.
Teasing, ou buzz. Mais le buzz est viral* (de bouche à bouche, sans maitrise - petit joueur) quand le teasing est organisé, rationalisé (avec ses loupés - petit joueur).
Le teasing, mon bonhomme, petit cocodès, c'est un strip tease, une affaire de pro, c'est là pour plaire, quand le buzz est une contamination, une diffusion souterraine et imprévisible. Le teasing, ce déshabillage (mercantile) et le buzz, cette rumeur (mercantile).
Encore que. Pas sûr. Car ouf, les choses de l'attraction, bien qu'universelles, restent un grand mystère. Comment contrôler une envie de (sa)voir, un désir de mettre les curiosités au rayon du X, comment gaffer les mots, ne pas tomber dans le panneau - instantanément, forcément, forcément, et laisser venir, dénicher le faramineux, en laissant filer pour mieux rapprocher, l'anguille aux grands secrets, et Σειρήν, fantôme et féerie des grands fonds, profonds.
Aguicher n'est pas joué. Teaser ou Buzzer, mêmes bien malins, ne sont que le coup d'un moment. Sur la durée, rien n'est emporté. Un strip tease marchand ne transporte pas de souvenir au delà d'un tremblement, banal. Une machine à artifice au service d'un artifice.
Car il manque ce doux feu qui donne à penser, qui pousse à rêver. Le strip (US made, tout est déballé - et on rigole de voir que l'escarpin participe au pas tout à fait nu chez Wikipédia*) ne remplacera jamais l'élégance d'un sentiment tout simplement dévêtu. L'effeuillage (si lunaire) des pensées, osées, des belles endormies, aux discrètes suggestions, des absences, délicatement iodées par la distance et les reflets des veilles, des kiffs, de caressants planqués, resteront pour longtemps encore une petite mort aux souvenirs empreints. Un discret charme des clandestinités. L'air frais et le bel horizon.
Donc cela (le teasing), on le voit (!) n'a finalement rien à voir avec l'image d'un souvenir grisant et de la belle (ou du beau) que l'on emmène en mémoire. On ne sait même pas pourquoi, on se demande pourquoi, mais pourquoi donc on en parle.
Voilà. L'affiche de PDC ne sera pas teasée, buzzée, mais trônera comme une red light* en fronton de théâtre. C'est déjà pas mal...
ps : dés que le vote sur l'affiche du Studio Lilibellule* est clos, on divulgue ici tout le bazar. Keep in touch....
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