Instant pussy.

 

"Instant Pussy" de Matching Mole* ou le groupe de transition, aussi*. Le préliminaire au solo* et la sortie de Soft Machine*. Wyatt. Et l'universel.

C'est important les préliminaires. Ça va avec les transitions. Rien n'est totalement dit rien n'est entièrement joué. La canaille peut s'y lover à l'aise puisque l'avenir s'y trouve rempli. C'est bien par là que cela se passe, pas de doute, mais si peu encore troussé. Les préliminaires ou les savoureuses minutes d'un moment en train de se réaliser. "Les commencement ont des charmes inexprimables" n'est ce pas Dom Juan ? Il faut les reconnaitre en affamé car il y a là, unique, le féroce désir et la fine retenue des humeurs musardines. C'est un précieux match de haute volée. La confluence des sentiments et de  titanesques convoitises. Un endroit d'équilibre, un point de Lagrange d'exception - en son genre - pour la vibration et le mélange des temps de conjugaisons. Encore. Avant, après ou demain qu'importe puisque c'est cet instant, c'est bien lui, ce drôle de jeu sans dupes, ce partage de rien, ces belles couleurs à venir, entre fougue et sens, entre expansion et bien-aimée succulence. L'air de rien, sans le dire, les préliminaires ressemblent bel et bien à une expédition - de Conquistadors. L'eldorado débordant d'or en vue, les magies d'une île sans retenue, à portée de main, en ligne de son avenir, sans imaginations, sans illusions et l'accueil à bras ouverts. Les grands cœurs en marche. Et dans le vaste désert c'est un coin à part. Les être à soi.
Hier encore on s'en rappel, c'est mieux que les souvenirs d'amours oubliés. Un temps dans l'universel, pour le plaisir et pour le sapience du reste. Homo préliminarus où la grandeur des délices à venir.

Et donc Instant pussy. Et Matching Mole et National Heath*. Simple, non ?