photo JC Empain
Oui le Brank flotte ! Cela à été vérifié à Longuyon le 9 octobre dans la piscine fontaine municipale. "Les Branks"* c'est une autre affaire puisqu'il s'agit surtout de tenter l'improvisation libre en Rue par sept musiciens. On connaissait bien sur "Auprès de ma blonde"* - canal historique de ce genre - et bien d'autres* "fanfare" de ce type existent dorénavant. Mais pourtant, tout comme il y à de multiples manières de faire vivre l'improvisation libre* on compte tout un éventail d'improvisations de Rue. Celles-ci se concentrent parfois autour de la danse (plutôt du geste ou la question du corps et du mouvement) mais aussi autour du détournement ludique d'espaces public, de la transformation des perspectives, de l'intervention incongrue, de la performance.
Les Branks ouvrent/tentent la bizarrerie ludique de Rue ("tentent" car l'improvisation à ses ratés - et c'est toute sa valeur - mais certains processus étant plus intéressants que d'autres résultats, le regard du spectateur inattendu qui fabrique l'histoire se porte essentiellement sur la manière de faire naitre les événements improvisés).
Tout est prétexte à image, à occupation, à point de départ de situations, de mouvements, de mise en questionnement de la "rue" ; bornes, barrières, habitations, bancs, personnes, voitures, magasins, animaux, paroles, discussions, objets, mobiliers, trams, bus, caddies, poussettes, sonnettes, affiches, lampadaires, plots, le vide, les fontaines, les volets sonores, les vitres crissantes. Tout est sujet à transformation, à poésie, à mise en résonance, à ready-made, à révélations.
Les Branks n'inventent rien, mais proposent un alliage particulier de regards sur les choses habituels, sur la Rue passante, banale, oubliée. Attiser la curiosité, déplacer le regard, prendre le temps d'un sourire ou d'une histoire et ouvrir la conscience à l'immensité des merveilles quotidiennes, banalement à côté de soi. L'extravagance est partout et le regard que l'on porte à ces alentours lui donne vie.
Les Branks ouvrent/tentent la bizarrerie ludique de Rue ("tentent" car l'improvisation à ses ratés - et c'est toute sa valeur - mais certains processus étant plus intéressants que d'autres résultats, le regard du spectateur inattendu qui fabrique l'histoire se porte essentiellement sur la manière de faire naitre les événements improvisés).
Tout est prétexte à image, à occupation, à point de départ de situations, de mouvements, de mise en questionnement de la "rue" ; bornes, barrières, habitations, bancs, personnes, voitures, magasins, animaux, paroles, discussions, objets, mobiliers, trams, bus, caddies, poussettes, sonnettes, affiches, lampadaires, plots, le vide, les fontaines, les volets sonores, les vitres crissantes. Tout est sujet à transformation, à poésie, à mise en résonance, à ready-made, à révélations.
Les Branks n'inventent rien, mais proposent un alliage particulier de regards sur les choses habituels, sur la Rue passante, banale, oubliée. Attiser la curiosité, déplacer le regard, prendre le temps d'un sourire ou d'une histoire et ouvrir la conscience à l'immensité des merveilles quotidiennes, banalement à côté de soi. L'extravagance est partout et le regard que l'on porte à ces alentours lui donne vie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire