samedi 23 octobre 2010

Le drôle d'X.



C'est une lettre à part, non ? Le sulfureux X et ses classements, ses films ou ses histoires cachées. Le X érotique des uns, pornographique des autres et bien banal pour le reste - ce n'est que l'alphabet somme toute - au choix, au choix, question de point de vue sans aucun doute.

Jackpot partagé ou bien... dommage.

Mais pas que ! L'xxx des américains (quels candides romantiques) pour dire "je t'embrasse" (et oh yeah) en fin de lettre est bien loin des imaginations exaltées  - cela remonte au temps où le x représentait la croix chrétienne et  un symbole de foi, on parle bien de "X-mas", c'est le X rangé des ballons alors, dompté et sans perspectives.  Bof, bof, bof.
Mais les X-Men alors pourquoi pas, et le vol plané, les super héros - et les héroïnes (et CatWoman en cuir, comme sous X, signe des ecstasy, rêve de pré-post-ado forever) ou l'X des inconnus, celui des origines ou des personnes à dévoiler, à déshabiller.

L'X, une sensation de fraicheur (le simple, l'inconnu et le stupre réuni) et la conversation périphrasé. Pour sur.



L'X, féminin d'un coup, tiens tiens, comme grande inconnue d'une équation (|x²-2x-3|+x²-5x+6 = 0, bon ben alors), ce qui peut valoir aussi des maux de tête ou des torticolis intellectuels ; l'X matheux,  la variable, comme l'inconstante, la furtive, celle des grands esprits mais parfois des corps oubliés. L'X. Quelle drôle de lettre tout de même, multifacette comme une big boule disco, rayonnant les symboles torrides comme les plus froides intelligences. X des extrêmes réunis, X des plaisirs réunis, poésie et corps sont dans un bateau, l'X des merveilles. X Métaphysique.
L'X simple, lettre au carré parfois, ou au cube, ou à n ou à la puissance 10, x, qu'importe (!), le monde c'est ouvert d'un coup sur la suite, sur les horizons à défricher. L'X appel à la découverte, à la transgression des ailleurs. C'est un tag pour Géo Trouvetou d'underground, un fléchage pour grands curieux - et les mondes parallèles.

L'X, tout de même, et ces starlettes (lampadaire lambda face aux vraies étoiles), et la sexualité des Raéliens* (si si !) et la planète X (perdue depuis, y à quelqu'un ?) et le Xe siècle, celui d'Erik Le Rouge, et l'école polytechnique et l'X des chromosomes, le client X, Monsieur X,  Madame X, untel, et  l'X sur la tangente (1 + tan(x/2)*tan(x))*cos(x)) et on se perd et on se perd, et la plainte contre truc ou bidule, et le début de "xyste" (c'est dans le dictionnaire, facile, facile), et le X con-sonne (pas malin), le X qui se camoufle en "ks" parfois (mais pas qu'en ks'a, tsss tsss), le X de la censure (Larry revient ! Tu n'es point bad) qui barre les films de romances un peu trop réelles ; le X sent le créatif et la liberté à plein nez et à tout point de vue. Une Assurancetourix.




L'X ce connu inconnu. Il mérite de le rester. Caché et secret. Au chaud et bouillonnant d'envies. Prêt à bondir, on le préfère ainsi. Au rayon X des raisons il est le bienheureux à sentir, ce désir vivant gorgé de phantasmes inventifs. Un X de partage, un X de complicité, X4U and U4 me.

Relax don't do it*
When you want to to go to it
Relax don't do it
When you want to come
Relax don't do it
When you want to suck to it
Relax don't do it
When you want to come
Come-oh oh oh


Bien que l'X ne soit pas une fin, juste un passage, une balade dans l'alphabet qui se met la tête à l'envers, il reste malgré tout l'alpha et l'oméga des péripéties. Et voir ces X qui se pavanent, le diable au corps, la vie au cœur et le présent chevillé.

X ! Ici ! Reviens ici ! Allez hop ! Tu te crois où là ?

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