vendredi 22 octobre 2010

a-pesanteur.



Ce sont deux lucioles qui dansent, à cour et à jardin, l'impression de pas y toucher sur un air de pleins et sur un délié. Ce sont deux feux follets qui s'envolent dans les airs, qui s'envoient en l'air, hors la pesanteur, et les courbes et les lignes. Ce sont deux étoiles de beauté qui se donnent de sacrés airs et qui filent comme un vent frais au milieu des courants d'air, sur un vallon, une vallée, puis un mont, une gorge, un canyon, puis une croupe, une combe et un renflement, et coincés entre deux replis ou entre deux ondulations, puis se balançant sur le bout d'une drôle d'idée, assis comme deux rond de flan(c), courant dans la prairie et sur les bords et sur les ourlets, sur les secrets puis enfin... ces grands horizons.

Ce sont deux flèches d'argents, l'une en feu l'autre en rouge, ce sont deux belles indications de direction, se croisant et s'emmêlant, perdus d'un coup sur leurs trajets, sans illusions finalement et juste présentes.

Ce sont ces deux superpositions, qui du dessus qui du dessous, un fer croisé, une croix de St André, un contact transparent,  au rayon X, une soudure instantanée... et déjà filée.

Puis tout devient vert par ici, et les pleins et leurs déliés. Tout redevient si vert, maintenant, comme un espoir un lendemain... où elles vont se recroiser.

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