vendredi 22 octobre 2010

Plus c'est jeune plus c'est vieux. Ou vice-versa.



600 millions d'années c'est vieux. Mais 600 millions sur 13,7 milliard d'années* c'est jeune. Hubble* voit tout (ou presque). Les 600 comme les 13,7. L'œil de lynx devient voyage dans le temps et machine à remonter aux origines, car les années défilent mais... on peut aller plus vite. Hubble et la NASA*, okay, mais le VLT* (pour Very Large Telescope, évidemment) et l'un de ses instrument, le SINFONI*, aussi. C'est une synergie entre ce que déniche Hubble - et les scientifiques qui l'exploitent et les observatoires au sol qui ne s'en laissent pas compter. A coup de gros miroirs ou de matériel extraordinaire et ultra-spécialisé, le sol révèle les choses parfois plus vite que ce qui flotte en l'air.
Et tous ces exploits remontent le temps pour arriver à cette limite des 600 millions d'années d'existence de galaxies que l'on observe sur une photo. 600 millions, d'un coup c'est rien. Une pouponnière.
Nous voici quand même dans l'ultra deep field, au plus profond de l'univers et paradoxalement à la naissance - ou presque (ça sent l'asymptote pour le reste). Il y a de la poésie et de la métaphysique dans ces analyses purement techniques. On imagine le plombier de l'appareil. Le sait-il ?

Et cette question. Si la vue remonte le temps, alors, en toute proportion, la vue d'à côté, du voisin - ou de sa voisine - c'est une vue sur une époque déjà différente. Minime. Mais différente.

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