mercredi 20 octobre 2010

Y à quelqu'un ? Y à quelqu'un ?



Prendre ses jambes à son cou, c'est un peu donner du mou, c'est un peu lâcher ce qui détient. Mais ça n'a rien à voir avec une fuite finalement, ou bien alors une belle fuite, d'innovations, et plutôt se mettre en mouvement, tenter le virage élégant ou le saut dans le vide, comme une courbe, le suspens et les vols planés d'archanges. Question de point de vue, chacun le sien, chacun le sien.
Prendre les jambes à son cou c'est déjà une histoire de profane gourmand, d'intuition de savoir ou même, pourquoi pas, de subtilité de petit malin. Pas besoin de comprendre pour comprendre le besoin, une course contre le temps, une course contre les montres, piliers de nos errements. Prendre ses jambes, et les mettre sur le côté, et les apprivoiser et batailler, équerre de guerre et paix des rondeurs, prendre ses jambes à son cou, ouvrir des nuits séduisantes, ébouriffantes et des jours heureux, ensoleillés. Secret de plaisirs si peu dangereux.
Il court il court, il grandit il grandit l'homme qui pend à son cou, à cette ivresse qui fait avancer et tenter le diable et les ciels et qu'importe, et qu'importe.
Prendre les jambes à son cou c'est aller voir ce qu'il se passe, et si l'herbe est fraiche et si l'eau y est claire. Passer de l'autre côté, sauvage enjambée, une Odyssée, un raid, un rallye un va et un vient fleuri.
Car de l'autre côté, pas si loin, et sans rien abandonner, juste en traversant, il existe surement une douce prairie, un coin non exploré, une jolie source de bienfaits.


Sinon prendre le taureau par les cornes, ca marche aussi...




Aucun commentaire: