lundi 1 novembre 2010

Ah ? O.K.



Le coup d'œil, c'est comme le coup de foudre. Sans doute. En plein dans ta face au coin du bois. Pas prévu et arrangez vous avec ça. Encore faut-il croire au coup de foudre. Le tonnerre des amours ? Restons dubitatif. Mais l'emballement des corps et des esprits, okokok. A chaque coin de rue, de parc, de mur, de poubelle, de porche, de vitrine, d'attroupement, de paysage, d'horizon et de quotidien. Et finalement ce n'est que le regard que l'on porte sur les choses qui leur donne une histoire. L'envers de la marionnette où l'on fait vivre le regard de l'objet ? Peut être. A creuser. Rien d'exclusif, juste des constats de stupéfactions. Rien moins. Rien de plus. On fait avec. 
Si on regarde de ci et de là. Tout de même, voir d'une certaine manière, caresser des yeux ce que l'on aimerait voir unique, emporter sa version des environs et des envies, voilà une méthode comme une autre pour ressentir. L'empire du regard comme l'empire des sens. Sans restrictions, en voyeur, en chasseur de papillons, en bourlingueur de banalités soudainement éveillés. Donner à voir comme l'on perçoit, chacun sa couleur. Et après tout , s'il l'on détaille précisément ce coup, chacun son monde. Un regard pour un monde. Et chaque regard est un monde.

Et voilà l'amourette des yeux doux qui file le long des vertus bousculés.



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