vendredi 26 novembre 2010

BinG Kling gliNG !



La voici la voilà, la "pincedecrabeOK2.jpg", l'affiche de Pince de Crabe, le jeune public des Fruits du hasard !* Elle à été réalisé par Lilibellule* comme tout ce qui bouge en ce moment en pochette de CD, fly ou Tram (Octobre Rose à Nancy, c'est eux).

La Première de PDC c'est le 15 décembre au TGP de Frouard* à 19h30. 

C'est la Première ! Tout est en place, okokok, cela fonctionne et finalement le spectacle à déjà été filé et joué un paquet de fois, mais, c'est la Première et les Premières sont des représentations bien particulières, bercées du petit trac d'une  malicieuse et turbulente joie de sentir les réactions spontanées du public. C'est là que ça se passe. 

La Première fait événement pour tout le monde, un grand huit pour les acteurs et une attente impatiente pour les spectateurs - qui sont en grande partie noyautés par les amis à ce stade. Une première fois, avec ses loupés  qui vont élaborer et alimenter les légendes et les souvenirs de Pince de Crabe (une vraie première fois comporte des risques... ah forcément, forcément et c'en est le charme - si toutefois on pratique l''auto-dérision), et avec la découverte, petit à petit, du rythme ontologique du spectacle, ce déroulement de croisière, cet état qui donne au château de carte en équilibre une émotion qui semble fleurir d'ailleurs. 
Une étrangeté un spectacle qui se révèle au public mais aussi aux acteurs et musiciens. Et pourtant, tout reste en mouvement, tout reste à faire, tout l'ensemble caldérien de PDC reste une architecture du désordre à maintenir en équilibre. Une entropie à contenir pour trouver le point de résonance. C'est ce qui fait la force du spectacle vivant, où tout, vraiment, se rejoue à chaque fois.
Voilà pourquoi, joyeusement, il subsitera à chaque fabrication d'aventure, une part de première fois, comme la garantie d'une envie, d'un pari, et la volonté de donner à embrasser ce qui flotte au dessus des corps et des esprits, une mystérieuse sensation, un léger froissement des perspectives, un trouble, une respiration métaphysique venue d'on ne sait où et qui emporte et qui emballe et qui surprend tout le monde. 
Serait-ce cette émotion que tout le monde cherche à ressentir ? Peut être est-ce aussi de ça dont on parle en pensant aux premières fois. Une communion autour d'un petit bout d'universel partagé, communiqué, donné. Une intuition  que la vie est aussi ailleurs, là. Et cette chaude sensation et ce sentiment simple et concret d'une réponse que l'on ne pourra cependant ni formuler ni décrypter. La nudité complice d'un savoir aux effets de caresse.

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