dimanche 21 novembre 2010

Et "make love in the sand"....

cliques si tu veux gouter la chaleur du sable....


C'est vieux, c'est jeune. C'est audacieux, c'est simple. Les exceptions du passé qui débarquent dans le futur en train de se rétablir.
Sons "reverse" et la stéréo surexploitée, amplification gigantesque, noise, l'improvisation, l'électricité, show sexuel, blues et rock en train de se peloter, les langues de sons emmêlés et le studio comme cave underground des expérimentations techniques et d'indécences acoustiques, une Strat, un Twin, une Maestro Fuzz-Tone, des coups de fouets venus de nulle part, luisants, lubriques, obscènes et espérés aphrodisiaques, bagatelle phonique le chewing gum en bouche*, "ahuun ! that was reaaally hot !" elle dit la dame* elle à raison, elle est déjà emballée, elle vibre encore de ce direct dément (Lulu show, 1969, année résolument pornographique), intros de morceaux free-rock et les dérapages des poésies libidinales et ultra-sonores, gamahuchage de guitare*, et tout le reste, Cry Baby, wah wah Vox, Fuzz Face Arbiter, Uni-Vibe et tout le reste, comme une fusée du XXème, une embardée crissante digne des courses poursuites de Steve McQueen.

Hendrix ou l'excessif nécessaire. Et dire que les premières dates de rodage en 66 de son groupe furent à Nancy (au cinéma Le Rio) ! La vie comme elle va. Le rock'n roll comme expérience, ce n'est pas rien. Un style déboulonné, mâchonné et pour tout dire déjà révolutionné. Et la suite en marche, SaturneV pouvait enfin décoller, toutes les Lunes étaient à portée.


Jimmy Hendrix, 14 octobre 1966 - Nancy


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