Une légère brise souffle sur les numériques, SMS, MMS et jolis lampadaires de pensées fleuries. On dirait bien que les nuits s'éternisent d'images binaires et de mots sans chair. Voilà le temps virtuel qui se lève, une douce brise c'est vrai mais aussi une Lune de gourmet, riche en mystère, et les nuits par derrière qui s'enchainent, et les plaisirs par les dessous qui se faufilent, et les histoires, simples, qui naviguent, au gré des imaginations généreuses, laissées libres, en vol de soirée.
Le noble paradis des secrets et des nuisettes ombrées mobiles, se réveille au fil des fantaisies. L'entropie gagnera t-elle cet étrange état ? Un déséquilibre de pensées au son de 7th Heaven*, pourquoi pas mais, ce n'est que musique, et sons bleutés, rien de plus et rien n'est certain, car dans ce paysage, où tout peut se jouer, le désordre devient force de plaisirs.
Une agitation dans le coin du Walhalla, un petit trouble de rien et des idées, des mots planés, glanés ou planqués, et le sourire en tête de vagabondages autorisé. Flirter n'est pas joué ! Sacré Tony (P). Le temps ne se laisse pas commander.
Et pourtant, dans les voiles de ce recoin émoustillé - la tumulte touchée, le chahut goûté, les bacchanales imaginées - où les Valkyries de doux desseins tentent une percée - avec cette inexpliquée idée, chevillée, accrochée agrippée, collé la nuit et le désir sans foi ni lois exalté - dans cette espace d'infime infini, ce tout petit tout, cette minuscule universalité d'un court instant, dans cette délicatesse qui se pose, une beauté émouvante a surgi la nuit.
Le flirt des noctambules qui passent.
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