ça se clique, pour sur....
Élégante et tremblante vie que celle de Vic Chesnutt remplie de tristesse et d'un charme fait de fragilité* et de délicatesse. Une sombre triste et perçante poésie noyée dans les atmosphères gris bleutées, l'électricité* des guitares* ou la masse des grands ensembles* de chœurs ou de cordes* comme dans la rusticité d'une guitare sèche et dépareillé.
On peut n'y rien connaitre, ne pas en savoir les styles ou les catalogues, les influences et les collaborations, il restera toujours pour certains musiciens cet incroyable suspension d'émotion qui peut survoler la terre des esprits. Une sensibilité de fantôme, outre temps, outre tant.
Vic Chesnutt était aux derniers instants sous l'aile du label Constellation* (comme c'est étrange) dont les pochettes sont tout autant des œuvres à part que les skeuds qu'elles drapent. Qu'importe le contexte, l'histoire les réussites ou les loupés finalement car au delà des circonstances et des particularités survit dans cette musique une infernale mélancolie qui souffle de noirs et beaux et profonds espaces.
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