mardi 9 novembre 2010

Le confiteor aux oubliettes !



Old school. C'est vrai, c'est vrai. Mais ce n'est pas rien, Charlie Parker, one two three (déjà free !) four  une ode aux musiciens sur-vitaminés, hommes es liberté, jazzmen gorgés d'envies et de souffle à combustion permanente, ce sont eux, les romantiques enflammés qui prennent la vie par tous les deux bouts, à bras le corps, et font bouger la quotidienne création du jazz en 1950. Écouter Charlie Parker c'est être surpris des angles (Martial Solal à aussi cette science joyeuse), le blues virevoltant, la chaleur incisive de notes qui déchirent à vitesse V, et toute l'étincelante invention, le coup de trafalgar sonore des expéditions mélodiques.

On aime retrouver la modernité flamboyante de l'époque, la provocation à la fureur de vivre, ou à la révolution, qu'importe le flacon. La musique, et le reste et le reste, est à vivre ainsi. Les mains dans la confiture et le Confiteor (soufflé par une belle de l'air rien) aux oubliettes.

"Allez-vous bientôt manger votre soupe, s... b... de marchand de nuages ?"*



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