Deuxième concert pour le jeune Loris Binot 5tet*. Un groupe nouveau où tout est encore à explorer, et les sens intimes et les intérieurs, des thèmes, et les infinies possibilités, des solos. Grande affaire que ces solos, ces œils du cyclone, un endroit qui peut ouvrir de si grands espaces.
C'est un appel d'air, une recherche un pistage de sioux une course-poursuite à la Bullit*. Ça se passe là, aussi. Surtout. Dans un solo, dans ces quelques minutes pour une question depuis longtemps posée et de plus en plus prégnante. La manière d'être et la manière de vivre, une séduction de réponse, ensuite. Mais chacun son style, chacun son style*.
Ça file ça décolle ça désire ça envahit doucement ça picote au creux des ça souffle chaud dans le ça frisonne ça chantonne ça aguiche érectile perspective ça va culbuter forcément bousculer déshabiller révéler déballer mettre à nu, ça engeuse la songeuse, ça flirt oui on dirait bien que ça flirt, l'embobine la charme la provoque ça se joue là joue contre joue au creux des encore ça va, pas trop vite lentement prendre le temps et quoique l'assoiffée envie, ça mord à l'hameçon, un solo, un mano à mano, un seul et accompagné dans le brouillard à chercher au dessus des confusions, une attraction charnelle et sexuelle certainement, aussi, pourquoi pas, manière de faire manière de le vivre, il faut se poser cette question, ce qui attire ce qui donne envie de l'emmener et de l'embrasser, une simple débauche de sens ouverts à tout vent, un court instant, qui sait ce que cela va donner, le solo ce temps ce moment où tout est possible parfois rien n'arrive mais foncer quoiqu'il advienne, carafon (...) baissé esprit débraillé, et puis dessiner un monde sur un coup de tête, ouvrir aux respirations qui viennent d'avant, d'une permanence de relation, la musique comme eucharistie (sans religion nonono si ce n'est ce son, cette immortalité de court instant), quelques minutes qui se jouent et tenter le pari l'envie le partage d'une idée simple idée et tout le reste tout le reste il faut s'en rendre compte, du simple au reste le rien le peu le minuscule transfiguré, parfois, pas toujours, et quand cela arrive, même un peu, comme tomber amoureux, pour toujours, sur le coup du coup, l'imaginer le ressentir s'en lécher les babines, sentir ces ailes pousser dans un corps de son, temps à voler, cet esprit, et en profiter s'en pourlécher les pampines y retourner déguster des pieds à la tête sans façon parfois grossier, et oui la luxure à ses beautés vulgaires, s'envoyer en l'air, splendide, quelle belle hôtesse Natacha*, se détacher de cette réalité pour mieux la démasquer, curieux paradoxe, ou rendre l'âme lui donner corps et du coup godiller, bicher, turbiner, s'accrocher aux lustres, terminer l'affaire, sauter au plafond et se donner le plaisir d'une grâce, gâterie de ceux qui n'ont rien à prendre juste à partager rien à perdre, le temps d'un solo, juste ce petit espace aux fenêtres grandes ouvertes, en Technicolor, grand écran et les horizons à perte, sans limites, survoler les falaises, why not, trouver les pompes, les ascendances, vol plané pour esprit libre, pomper pomper pomper, oser une sorte de vérité, le gros mot, l'énormité, l'excès, tomber dedans, les corps alanguis et la mémoire vide, c'est un peu ça c'est de çà, c'est çà aujourd'hui, un solo, une solitude complice, le dévoilement déployé, et en parler c'est déjà en perdre l'essence, la définition en creux, sans le dire, sans le nommer, l'amour s'invente à chaque fois, rien de recette, rien d'inscrit, et les empreintes du temps qui passe du temps qui file soudainement au service d'un lendemain espéré, refait, qui renait, l'attitude de l'altitude, le vol plané, et l'ailleurs débridé. Juste une idée.
Une réponse, et un moment unique et éphémère, et à jamais, et s'éclipse.
C'est un appel d'air, une recherche un pistage de sioux une course-poursuite à la Bullit*. Ça se passe là, aussi. Surtout. Dans un solo, dans ces quelques minutes pour une question depuis longtemps posée et de plus en plus prégnante. La manière d'être et la manière de vivre, une séduction de réponse, ensuite. Mais chacun son style, chacun son style*.
Ça file ça décolle ça désire ça envahit doucement ça picote au creux des ça souffle chaud dans le ça frisonne ça chantonne ça aguiche érectile perspective ça va culbuter forcément bousculer déshabiller révéler déballer mettre à nu, ça engeuse la songeuse, ça flirt oui on dirait bien que ça flirt, l'embobine la charme la provoque ça se joue là joue contre joue au creux des encore ça va, pas trop vite lentement prendre le temps et quoique l'assoiffée envie, ça mord à l'hameçon, un solo, un mano à mano, un seul et accompagné dans le brouillard à chercher au dessus des confusions, une attraction charnelle et sexuelle certainement, aussi, pourquoi pas, manière de faire manière de le vivre, il faut se poser cette question, ce qui attire ce qui donne envie de l'emmener et de l'embrasser, une simple débauche de sens ouverts à tout vent, un court instant, qui sait ce que cela va donner, le solo ce temps ce moment où tout est possible parfois rien n'arrive mais foncer quoiqu'il advienne, carafon (...) baissé esprit débraillé, et puis dessiner un monde sur un coup de tête, ouvrir aux respirations qui viennent d'avant, d'une permanence de relation, la musique comme eucharistie (sans religion nonono si ce n'est ce son, cette immortalité de court instant), quelques minutes qui se jouent et tenter le pari l'envie le partage d'une idée simple idée et tout le reste tout le reste il faut s'en rendre compte, du simple au reste le rien le peu le minuscule transfiguré, parfois, pas toujours, et quand cela arrive, même un peu, comme tomber amoureux, pour toujours, sur le coup du coup, l'imaginer le ressentir s'en lécher les babines, sentir ces ailes pousser dans un corps de son, temps à voler, cet esprit, et en profiter s'en pourlécher les pampines y retourner déguster des pieds à la tête sans façon parfois grossier, et oui la luxure à ses beautés vulgaires, s'envoyer en l'air, splendide, quelle belle hôtesse Natacha*, se détacher de cette réalité pour mieux la démasquer, curieux paradoxe, ou rendre l'âme lui donner corps et du coup godiller, bicher, turbiner, s'accrocher aux lustres, terminer l'affaire, sauter au plafond et se donner le plaisir d'une grâce, gâterie de ceux qui n'ont rien à prendre juste à partager rien à perdre, le temps d'un solo, juste ce petit espace aux fenêtres grandes ouvertes, en Technicolor, grand écran et les horizons à perte, sans limites, survoler les falaises, why not, trouver les pompes, les ascendances, vol plané pour esprit libre, pomper pomper pomper, oser une sorte de vérité, le gros mot, l'énormité, l'excès, tomber dedans, les corps alanguis et la mémoire vide, c'est un peu ça c'est de çà, c'est çà aujourd'hui, un solo, une solitude complice, le dévoilement déployé, et en parler c'est déjà en perdre l'essence, la définition en creux, sans le dire, sans le nommer, l'amour s'invente à chaque fois, rien de recette, rien d'inscrit, et les empreintes du temps qui passe du temps qui file soudainement au service d'un lendemain espéré, refait, qui renait, l'attitude de l'altitude, le vol plané, et l'ailleurs débridé. Juste une idée.
Une réponse, et un moment unique et éphémère, et à jamais, et s'éclipse.
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