mardi 7 décembre 2010

Extraterrestre sur terre.



L'ailleurs ici et l'ici d'ailleurs. La vie différente et la vie outre le savoir qui d'un coup d'un seul se définit autrement. Voilà un ADN de bactérie qui fonctionne à base d'arsenic et non de phosphore (le banal jusqu'à présent, avec les cinq autres éléments chimiques uniques conditions pour la vie : carbone, hydrogène, azote, oxygène et soufre), et voilà le paysage des possibles qui s'agrandit. 
La "vie" extraterrestre* prend forme ici. Le reste reste à découvrir mais on peut déjà en imaginer plus qu'auparavant. A une époque l'activité biologique prés des très hautes températures, et à des profondeurs gigantesques (>10000m), des fumerolles de fosses maritimes* donnaient le la d'une vie concevable sans lumière et sous grosse pression, la voici dorénavant cette vie encore autrement envisageable.

C'est Felisa Wolfe-Simon*, sous l'égide de la NASA, qui à découvert* le pot aux roses dans un lac de Californie (le lac Mono). Oui la vie est possible différemment de tout ce que l'on connaissait jusqu'ici*. Le plus étonnant finalement est de comprendre l'extraterrestre ici sur terre. La NASA, cette agence inter-galactique, trouve des réponses à ses hypothèses dans un lac du coin (la biologie au service de l'exobiologie* ou vice versa). Fantastique vertige somme tout logique puisque cette année encore une campagne à découvert des bactéries vivant à 40 km d'altitude* ou dans les recoins* d'une Terre que finalement on ne connait pas ("l'essentiel de la masse de la vie terrestre est constitué de bactéries et 99% d'entre elles nous sont inconnues").

Briser la frontière des connaissances ne se résume donc pas forcément à une expédition inter-sidérale pour voir ce qu'il s'y trouve puisqu'il il reste ici, sous nos pieds, tout un monde à découvrir et à comprendre. C'est aussi ce monde qui permettra on le voit de préciser le point de vue et d'élaborer des espoirs, des envies et des volontés de savoir et de quête. Chercher est aussi savoir quoi chercher par une somme d'intuitions, d'accumulation d'expériences et de données parcellaires, un puzzle à recomposer pour y voir plus clair.  Et puis parfois BoUm une incongruité qui déboulonne l'ensemble de ce que l'on croyait.

Tous les instruments servant à analyser l'atmosphère d'une exo-planète pour y dénicher une preuve de vie seront donc à recalibrer puisque tout à basculé un jour de plongée dans le lac Mono en Californie.

Depuis le coup de l'arsenic de la bactérie GFAJ-1*, la vie extra se rapproche de la découverte d'un jour. Chercheur de Terre pour une recherche des ailleurs.


 lac Mono

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