Pince de Crabe, le nouveau jeune public des Fruits du hasard* et de Kinorev.
Il est quoi là ? Huit, neuf, dix heure du matin, hun, rien de levé, juste une douche, pas de douceur, un petit déjeuner et voilà la scène qui déboule, le noir du théâtre et le soleil qui s'éclipse, déjà.
Jouer le matin, à la refaite du matois, à l'after de l'after, les draps encore imprimés, les valises valoches collés aux yeux, la tronche défaite et remaquillée comme une voiture volée, le matin, tôt, à peine éveillé, pied droit ou gauche qui sait, les idées en l'air le reste encore sous la couette, c'est le jeune public, c'est son truc, sa caractéristique, son style, son alternative, sa tournée, pas de lézard, le JP est du matin, c'est certain.
Et les voici les voilà, les 200, les 300, les marmots les arrache-sommeil, c'est à peine croyable. Les jolies maitresses**** sont là, aussi. Un air de primaire, de spectaculaire. Mais comment font-elles ? Et tout ce joli monde qui se retrouve au théâtre à point d'heure, morning lunch et culture pour tous. On se demande on se demande.
Une drôle de sensation tout de même pour tous les musiciens et les comédiens et les autres et les autres que d'abandonner le cocktail des 22 heures pour le croissant/café des 7 heures. Un contre-pied, un monde parallèle, l'autre coté de la journée. Non mais vraiment, est-ce sérieux. L'impression de rêver en faisant rêver, et tout à l'envers.
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