Trop d'image tue l'image. Comme assertion. Comme épigraphe. Alors finalement, revoici revenu le temps des regards sur regards, l'éclectisme en promotion et la propagation des hasards dénichés, le bouquet.
Fouiner, chiner, brocanter, farfouiller, fureter et essayer de saisir sur un objet, une chose une image une idée, ce qui fait encore danser. Qu'importe le flacon. Trouver la sensation et le sentiment planqué c'est déjà partager une vision, une allure et l'économie d'un point de vue.
La dynamique des saisissements ou une accumulation de petits riens, un appartement imaginaire abreuvé de trouvailles émotionnelles, l'esprit agrafé, la description par le collage, et, en creux, en sous-main, par derrière le coup d'œil, au delà des fréquences trop visibles, la rareté, la particularité, l'exception, rassemblés, misent en boite, épinglés comme autant de papillons idéaux.
Les quotidiens extravagants filent par ci par là, prototypes de merveilleux, peut être même les fragments d'un pays fabuleux. Un puzzle (comme la carte du ciel est à fourrager, encore) de belle-de-nuit*. Le blog ploqué comme un oreiller à douceurs.
Avec le temps, avec les curiosités, les électives érectiles, avec le transport flâneur, un paysage, à l'étrange irréalité, plus enfoui, moins défini, plus essentiel, moins assuré, plus candide, moins rationnel, plus fidèle, moins artificiel, flottant, transparent, vaporeux, agréablement pénétrable, sensible, vibrant, léger, commence à révéler ses atours, ses guirlandes de délices, ses ébats de régals ; l'estafette sentimentale bourrée de lubies.
Au fil des jours et au fil des tâtonnements, une beauté complexe et infréquenté se lève. Et on dirait bien que le charme s'élève. La surprise des surprises, encore, souvent, partout distribuée. C'est étonnant. Tout de même. Le monde ne semble pas le même. On aime. Et tout reste à inventer.
Sorry angel, sorry so* (et l'alto solo qui loupe une note, belle manquée, c'est elle le sait-elle). Chaque découverte écrite, fixé, collé ici, là ou sur de lointains écrans bleutés, est une part perdue, envolée d'un plaisir fugace effacé, entre-aperçu. Un à peine déjà filé comme un Dim, up puis down, ca tangue, et le peu qui reste se faufile encore entre les sonorités, entre les mots éclaboussés de délicieuses imaginées. Des calices à vices.
Il faut savoir retenir, et le temps et l'idée, sur l'écran sténopé à pensées. Attraper au vol, les derniers instants, agripper la petite mort d'une curiosité, s'y abandonner, s'y étaler, en boire et le fruit et la lie pour les quelques restes à tenir. Mais ce n'est que que. Rien de plus rien de mieux, une visite passagère pour des yeux consentants. Le blog comme rendez-vous derrière le muret, à l'abri, en secret, sans trop savoir sans trop vouloir mais entrainé, accolé, l'embrassade en bandoulière.
Plaidoyer pro domo des rencontres quotidiennement renouvelées. Comme une photo de nuit, et
d'un coup, bing, une pin-up, le truc l'idée, la fraicheur d'un émoi partagé, sensuel et sans suite, jusqu'au lendemain, jusque au prochain train qui luit, s'y fondre, se mettre au zénith, au diapason en synchronisation, tenter l'envers du décor et l'autre côté des virtualités effectives. Les dessous chics, tout qui se déballe, et l'onirique au rang des séduisantes perspectives. Ça chauffe. Le dévoilement des sens n'a pas de sens, le jeu des bienheureux dupes, sans fard et sans retenue, c'est là que ça danse man !
On dirait bien que les paradisiaques euphorisants hasards s'invitent à table. Enchanté. Transporté.
Nabab en son illusoire château de carte.
On dirait bien que les paradisiaques euphorisants hasards s'invitent à table. Enchanté. Transporté.
Nabab en son illusoire château de carte.
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