C'est pour voler, pour s'envoler, c'est pour cet air et survoler, s'exalter s'émouvoir, des collines brulantes et des prairies encore fumantes, les matins sans peine, c'est pour attraper, le haut du pavé et la fièvre et l'esprit, le corps, en émoi et les sens toutes voiles, c'est pour les échappées les fugues les fredaines les merveilles, et sentir, le souffle et le chaud et le froid des coins et des recoins, des froissements des convulsions et les respirations, c'est pour ouvrir pour aspirer pour transpirer pour se donner, les parfums secrets les mystères, et les impudiques encolures aux phénoménales allures d'éther, l'envie d'aile, pour la folle et l'époque, un semblant d'air, des restes de confidences saveurs des pleurs, et tout le reste et tout le reste, l'envie d'aile au coin des têtes, dans le creux, des reins, des cœurs, et ces paroles qui filent bon train mine de rien sans savoir sans chercher, l'envie d'aile pour s'envoyer en l'air et passer le temps à mélanger à tenter à oser voler survoler le temps qui s'enfuit le temps qui s'enfile, les perles et les cuisses, au sein du QG et par dessus et par dessous les ennuis les envies, au delà des collines brulantes au delà des prairies fumantes, comme une pensée sans corps et une idée sans attaches, un drôle de courant d'air finalement une drôle de manière, l'envie d'aile pour s'équiper pour se préparer à décoller à se détacher et s'évader en fille de l'air, en hôtesse primesautière, c'est l'été, c'est l'hiver, c'est hier ou avant-hier, et demain et demain.
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