Il y a des voix aux allures ambrées. Amples et déployées comme une nuit d'été, elles embrassent les corps et les espoirs. C'est une chaleur un mystère une profondeur une tentation de devant aux ailleurs, on dirait même une promesse, et on pencherait pour une invitation, mais ce n'est que, mais ce n'est que. Ces voix, ces inconnues, ces belles en vibration, poupées de son, qui se donnent et s'envolent. La voix des sensations qui se faufilent, à peine songées et déjà oubliées. Étrange. Leur simplicité ne se soucie pas d'exister ou de rester. Une apparition, une émotion, et puis s'en vont.
Qui donc s'emmitoufle derrière les tonalités et les nuances, qui donc se camoufle derrière les timbres et les élégances les modulations les intonations de ces chants aux histoires intimes et sous-jacentes, ce ne peut être qu'une découverte, une mise en lumière et un renversement des apparences. Une confession. Une belle rencontre. Et qu'importe les semblants.
La voix, pudique cache-sexe, qui révèle qui dévoile qui déshabille et les âmes et les esprits, et tout le reste. L'imagination fertile fébrile et l'impatience régalée. Au bout du compte, moins montrer en meilleure des saveurs, voilà les voix muleta et voici les sens en émois.
Les gens qui passent et la voix des jolis accrochages.
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