lundi 24 janvier 2011

L'insoutenable légéreté du temps présent.

 Larry Clark - Paris


Il y en à des minuscules aux effets démesuré, des grandioses aux conséquences minimes, des fantaisistes pour la frime et des blablabla pour séduire (façon James Dean), il y en à forcément des vrais mais pas longtemps et des fausses mais qui font le même effet, des rigolotes pour la blague ou des pathologiques, mais c'est difficile d'en rire, il y en à des pas jojo des pas correctes des pas civiles, limite goujat version mufle, mais aussi des tendres, pour la surprise, pour le plaisir des retrouvailles et des oreillers réconciliés, bien sur il y à des absences de fer, des définitives aux fantômes substituées, et des absences à la noix dont on voudrait bien se passer, il y en à des vertes et des pas mures, des sempiternelles genre éternelles, des quoiqu'il en soit, des absences c'est tout, et des que les maitresses aiment pas, il y en à de toute les couleurs finalement.

Et il y à ces absences sans temps sans raisons et qui comptent tant. Les insoutenables absences au délicieux sentiment. Une sorte de torture exquise esquisse des plaisirs d'une existence impatiente. C'est un entre-deux entre deux, un état de transition ou un tiret, jolie ponctuation du temps présent. Une absence en présence pourrait-on dire, un truc en suspension, comme un point sur le i, sans solution sans question sinon le lendemain inédit. Douce amère. Le plat de résistance aux destins ou aux passés à réaliser. Rien n'est joué, tout se joue, mais cela fend déjà le corps et le cœur. Quoi ? Ça fend le cœur ? Ça fend le cœur. Ça-fend-le-cœur !* 
Bref. Pas la peine de faire des grimaces, l'absence, est une drôle de présence. Avec un gout de pomme* ou de fruit qui boise le coin des pensées. En tout les cas... ça désoude.

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