Une douce brise, une légère nuit, bleutée et non censurée. C'est pas banal c'est pas si souvent, c'est même extraordinaire ! On dirait pas, avant, que le temps, eut put, s'arrêter, ainsi, comme ci, ici, et, pourtant, à l'instant, où, tout luit, et, sous, les coups d'après-minuit, en plein cœur d'une brunette* d'émoi une idée, s'est figée s'est dressée.
C'est l'ivresse qui emmène, main dans la main, et l'esprit volage, le voile levée, c'est le brin qui transperce, et qui tangue et qui tangue, au creux des têtes au vent des fêtes.
Le plaisir le bonheur des grisés, des troublés des émoustillés, se lit déjà dans les yeux de prunelle. C'est le temps de ces délicates ivresses, ces moments ces instants ou la vie est rejouée enjouée et repeinte, c'est le bleu, des pensées et des fesses, qui se dispersent et s'inventent et se recréent, c'est le transport, des corps, sur ce bateau, que tous, adorent, et que plus rien n'aborde, le flux le reflux et le flow des paroles des envies des projets des présents, la totalité l'immensité et l'étrange beauté des tonalités miraculeuses qui emportent qui bousculent et qui font danser. Nuit d'ivresse et nuit câline, nuit sans cesses et nuit d'est-ce ?
Et le temps file et le temps se faufile entre les esprits et les sensibles, une allure libre et la désinvolture d'une certitude, le monde meilleur et le monde ailleurs.
Au matin abricot des nuits d'ivresses, à l'heure des réveils des languis et des nouvelles, le temps d'un soleil, bel éclair et café allègre, ce doux moment cet éveil, au saut des lits et des mémoires pleines, un tendre souvenir flanche et s'étire, comme une ironie, une harmonie, à l'audace de la nuit cette inouïe cette largesse, et on ne sait plus quoi dire.
La beauté l'immense fête d'un brin d'ivresse.
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